La Municipalité de Saint-Denis-de-Brompton continue d’exprimer des préoccupations quant aux impacts de l’agrandissement du Parc national du Mont-Orford sur son territoire.
À sa séance régulière de septembre, le conseil municipal a réclamé du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs qu’il « sécurise et surveille les accès à l’agrandissement » du Parc du Mont-Orford dans le secteur du lac Montjoie « afin d’éviter que des promeneurs s’y aventurent et y exercent des activités illicites », peut-on lire dans le texte de résolution.
Cette position fait suite à un feu de végétaux qui a pris naissance aux abords du lac Montjoie et qui a nécessité l’intervention des pompiers à deux reprises, les 25 et 26 août derniers.
Selon toute vraisemblance, le feu aurait couvé dans le sol pendant plusieurs heures, sur le site d’un feu de camp pourtant bien éteint, et n’eut été de la vigilance des riverains, il aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus graves étant donné l’été sec qu’on a connu.
Les riverains du lac qui ont sonné l’alarme ont aussi rapporté voir de plus en plus de promeneurs s’improviser des sites de camping sur les rives de ce plan d’eau dans les nouvelles limites du Parc.
Dans le même dossier, les élus ont adopté une résolution d’appui à la Municipalité de Racine qui réclame que le gouvernement du Québec adopte sans plus tarder le décret officialisant l’agrandissement du Parc.
Ce décret, d’abord attendu pour l’automne 2025 mais qui aurait été repoussé en 2026 selon les informations partagées avec la Table d’harmonisation du parc national du Mont-Orford, aurait pour effet d’aider à protéger ce nouveau territoire public, du point de vue des élus.
« Attendu que l’absence de statut officiel nuit à la sauvegarde du territoire public, à la surveillance du secteur, à la préservation de la biodiversité et des milieux sensibles », Saint-Denis-de-Brompton demande donc elle aussi « au gouvernement du Québec et au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs de maintenir les délais prévus pour l’adoption du décret », ont statué les élus dans une résolution adoptée à l’unanimité.
Semblable position avait été adoptée par la MRC du Val-Saint-François en juin et on s’attend à ce que la Table des MRC de l’Estrie fasse de même.
La résolution devait aussi être transmise aux députés provinciaux de la région.
Rappelons que l’agrandissement du parc national du Mont-Orford, d’une superficie de 48 km2 supplémentaires, est en grande partie situé sur le territoire de la MRC du Val-Saint-François, notamment à Racine et à Saint-Denis de Brompton.
L’automne dernier, Saint-Denis-de-Brompton était également intervenue dans ce dossier en demandant à la SÉPAQ (Société des établissements de plein air du Québec) d’interdire les embarcations en provenance de l’extérieur dans le futur secteur Lac-Montjoie du Parc national du Mont-Orford.
Un autre projet d’envergure pour l’administration municipale requiert des ajustements visibles dans la réglementation cet automne, celui du futur réseau d’égout et d’aqueduc des secteurs du Petit lac Brompton et du lac Desmarais.
Le conseil a ainsi adopté des modifications à son règlement d’emprunt de 31 millions $, pour en extraire les travaux à effectuer au site de traitement des eaux usées de l’usine Village et au réseau d’aqueduc.
Le règlement 642 adopté en juin 2021 pour des travaux de 31 millions $ fait maintenant état de travaux de 27 millions$.
En séance publique, la greffière Valérie Manseau a expliqué qu’avec l’évolution du projet Petit lac et lac Desmarais et la croissance de la municipalité, l’administration doit envisager autrement les travaux qui sont à réaliser à l’usine Village de traitement des eaux usées.
Les élus avancent aussi que pour les mêmes raisons, « une réflexion sur l’ensemble du réseau d’aqueduc est nécessaire », puisque « la totalité des travaux ne sera pas uniquement au bénéfice du secteur » du Petit lac et du lac Desmarais.
Les adeptes de vélo et de déplacements actifs seront par ailleurs heureux d’apprendre que la Municipalité de Saint-Denis-de-Brompton a toujours dans ses cartons le projet d’aménager un lien cyclable entre l’école du Jardin-des-Lacs et le chemin du Moulin.
À la séance de septembre, les élus ont octroyé un contrat pour la mise à jour d’une étude de caractérisation écologique dans le boisé et le milieu humide visés par le tracé.
On parle ici d’une mise à jour puisqu’une première étude de caractérisation avait été réalisée en 2021. Étant donné les délais, le ministère de l’Environnement exige maintenant une mise à jour de cette étude pour que le projet puisse aller de l’avant, a expliqué le directeur général de la Municipalité, Pascal Blais.
Quant à l’avenir de l’aréna Le Stardien ou de sa transformation en centre multisports, la consultation publique promise par l’administration du maire Daniel Veilleux n’aura pas lieu avant les élections du 2 novembre, a fait savoir Pascal Blais
en réponse à la question d’une citoyenne.
Les plans d’architecture et le profil financier pour ce projet étaient attendus au début de cet automne, mais étant donné que les élections municipales approchent, la consultation devra attendre la mise en place du nouveau conseil municipal.
Rappelons que deux scénarios sont sur la table pour relancer les activités dans ce bâtiment qu’on dit « en fin de vie ». On parle du maintien de l’option aréna avec une réfection complète du bâtiment ou de la transformation du lieu en centre multisports avec inclusion d’autres installations sportives à l’intérieur, peut-on lire sur le site web de la municipalité.
Quant à l’avenir de l’aréna Le Stardien ou de sa transformation en centre multisports, la consultation publique promise par l’administration du maire Daniel Veilleux n’aura pas lieu avant les élections du 2 novembre, a fait savoir Pascal Blais en réponse à la question d’une citoyenne.
Les plans d’architecture et le profil financier pour ce projet étaient attendus au début de cet automne, mais étant donné que les élections municipales approchent, la consultation devra attendre la mise en place du nouveau conseil municipal.
Rappelons que deux scénarios sont sur la table pour relancer les activités dans ce bâtiment qu’on dit « en fin de vie ». On parle du maintien de l’option aréna avec une réfection complète du bâtiment ou de la transformation du lieu en centre multisports avec inclusion d’autres installations sportives à l’intérieur, peut-on lire sur le site web de la municipalité.